Les collectivités locales sont propriétaires de milliers de m2 répartis sur de nombreux actifs parfois très bien situés, et qui peuvent se valoriser à prix d’or. C’est le cas pour le département des Hauts-de-Seine qui vient de vendre l’ancien Hôtel du département situé à Nanterre au développeur immobilier Novaxia, pour la somme conséquente de 101 millions €.
C’est en commission permanente de l’Assemblée départementale des Hauts-de-Seine que Patrick Devedjian, le président du département des Hauts-de-Seine, épaulé par les conseillers départementaux, ont voté la cession de cet actif emblématique datant des années 1980. Ce vote ouvre la voie à la signature de la promesse de vente et de l’acte authentique avec Novaxia, qui à la suite d’une consultation ouverte démarrée en janvier 2018, a été sélectionnée parmi 13 candidats acquéreurs. Ce sont les critères de prix et de délais qui ont été déterminants pour faire la différence avec les autres groupements intéressés par l’actif de Nanterre, ainsi que l’approche originale de Novaxia consistant à conserver l’enveloppe extérieure du bâtiment inauguré par Jacques Chirac en 1987. Novaxia envisage de livrer le bâtiment restructuré en 2023 après 24 mois de travaux.
L’actif immobilier est situé au 2-16 boulevard Germain-Soufflot à Nanterre, à 300 mètres de la station de RER Nanterre-Université. Il s’agit d’un bâtiment de 18 étages, dont 5 en sous-sol, d’une surface totale de 41 374 m2 (dont 26 458 m2 de surface utile), intégrant un certain nombre de plateaux de bureaux, un hémicycle, un grand hall, un patio, des salles de réunions, une cafétéria et des locaux annexes. Les étages souterrains accueillent un parc de stationnement avec 888 places de parking.
L’Hôtel départemental des Hauts-de-Seine n’était plus occupé depuis que les 1 500 agents du département ont emménagé dans l’immeuble de bureaux de 31 000 m² adossé à la nouvelle salle de spectacle U Arena derrière la Grande Arche de La Défense en avril 2018. Ces nouveaux locaux ont été acquis par le département pour environ 200 millions €, permettant au passage de libérer une « passoire thermique » dont la rénovation aurait coûté 150 millions €, et la réalisation de 750 000 € d’économies de dépenses énergétiques annuelles !
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